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Comité Scientifique Français de la Désertification

French Scientific Committee on Desertification
Jean-Luc Chotte - Membre du CSFD

Chotte Jean-Luc

Chercheur à l’UMR Eco&Sols Montpellier France
Président du Comité Scientifique Français de la Désertification (CSFD) depuis 2020

Pédologue de formation, mes travaux de recherche portent sur la compréhension des mécanismes qui contrôlent la dynamique des matières organiques dans les sols. J’étudie l’impact des pratiques agricoles et du changement climatique sur les stocks de carbone et les flux de CO2 particulièrement en Afrique de l’Ouest plus précisément au Sahel. Je suis référent IRD dans l’initiative 4P1000. J’ai participé 4 ans aux travaux de l’interface Science politique de la convention des nations unies de lutte contre la désertification.

Activités

Mes travaux portent sur les 3 dimensions de la lutte contre la dégradation de terres : Eviter, Réduire la dégradation des terres, restaurer les terres dégradées. Les résultats contribuent à l’atteinte d’un monde neutre en terme de dégradation.

Mon activité de recherche s’est, dans un premier temps, concentrée sur les processus microbiens de décomposition des matières organiques en relation avec les cycles du carbone et de l’azote dans les agro-écosystèmes tropicaux. Je me suis particulièrement attaché à préciser les interactions entre la structure du sol et l’abondance, l’activité et la diversité des communautés microbiennes impliquées dans ces processus. Ce travail à l’échelle des habitats microbiens a également eu pour objectif de déterminer l’impact des changements d’usage des sols sur ces processus et de prendre en compte l’importance de ces habitats microbiens dans la stabilité (résistance, résilience) du fonctionnement de ces communautés face à ces changements d’usage mais aussi face aux changements climatiques en prenant notamment en compte l’impact des changements de température.

Par la suite les connaissances scientifiques produites par ces activités réalisées en collaboration, se sont inscrites dans une démarche globale dont les objectifs sont de préciser la place de l’agriculture dans les objectifs du développement durable. Cette évolution de mon programme de recherche, plus englobant, s’articule autour de 3 axes interconnectés : Agroécologie, avec un focus sur le rôle des interactions biologiques dans les sols et leurs impacts sur les cycles du carbone et de l’azote, Le volet recherche de l’initiative dite du « 4P1000 » (des sols pour la sécurité alimentaire et le climat), La dégradation des terres.
Depuis 2015, je me suis impliqué dans le dialogue Science Politique, au sein de l’Interface Science Politique de l’UNCCD notamment.

Membre du CSFD depuis 2017

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