Inventaire et principaux résultats
La question des coûts économiques et notamment macro-économiques de la dégradation des terres, du fait de la désertification, devient prioritaire lors des réunions internationales sur le développement des régions sèches. Elle rejoint, ainsi, celle du coût de l’inaction mise en évidence par l’Ocde, en 2005. Or, les études concrètes menées sur le coût de la dégradation des terres sur le plan national s’avèrent rares et, de surcroît, peu référencées dans les publications scientifiques. Différents travaux recensés depuis les années 1980, leurs méthodes, leurs limites ainsi que leurs résultats sont, ici, présentés.
Sont globalement différenciés deux types d’approches principales : d’une part, des modélisations majoritairement centrées sur la compréhension des processus d’érosion pluviale, faites à partir de relevés de parcelles et, d’autre part, des approches plus spatiales divisant les surfaces affectées en fonction des principales activités économiques qui s’y déroulent.