Directrice de Recherche, INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), à l’UMR AMAP (Unité Mixte de Recherche, Botanique et modélisation de l’architecture des plantes et des végétations), Montpellier, France

Activités principales

J’étudie les processus biophysiques qui conduisent à la désertification, et comment atténuer la dégradation des sols.

Mes travaux portent en particulier sur les glissements de terrain peu profonds et l’érosion dans les zones montagneuses, et sur la manière d’utiliser des techniques d’ingénierie écologique pour stabiliser les sols sur les pentes des collines, en mettant l’accent sur la végétation. La végétation peut être utilisée et manipulée pour améliorer la stabilité structurelle du sol grâce à la compréhension des interactions entre les racines des plantes, le sol et le biote du sol, à différentes échelles.

Ne limitant pas cette approche à une seule région géographique, mon travail englobe l’étude des processus souterrains dans plusieurs types de climat et de biome (du plateau tibétain aux régions alpines subtropicales et tempérées d’Europe et d’Amérique).

Je cherche à mieux comprendre le fonctionnement souterrain des écosystèmes selon un gradient de dégradation, de l’état vierge à l’état fortement perturbé.

Ces informations nous permettront d’atténuer la trajectoire des perturbations anthropiques à un stade précoce du processus, avant que le point de basculement final de la désertification ne soit atteint.

La restauration des écosystèmes en cours de désertification sera plus facile grâce à ces connaissances, notamment lorsqu’il s’agira de manipuler les processus souterrains pour améliorer la qualité et la structure des sols.

Mots clés

Biophysique, Érosion, Glissements de terrain, Ingénierie écologique, Montagnes, Systèmes racinaires, Végétation

Membre du CSFD depuis 2020