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Comité Scientifique Français de la Désertification

French Scientific Committee on Desertification
Marta Debolini - Membre du CSFD

Debolini Marta

Chargée de recherche INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement) UMR EMMAH (Unité mixte de recherche en Environnement Méditerranéen et modélisation des agro-hydrosystèmes).

Activités principales

Les systèmes agricoles méditerranéens présentent un niveau de complexité élevé et une forte vulnérabilité environnementale et socio-économique, en raison de la mosaïque des paysages et de facteurs morphologiques et climatiques. Dans ce cadre, j’ai travaillé sur plusieurs projets internationaux visant à caractériser les dynamiques en action à différents échelles (de l’exploitation à l’ensemble du bassin) et leurs déterminants. Entre les processus analysés un focus particulier a été mis sur les trajectoires des systèmes de production vers une intensification durable, qui peut être définie comme l’augmentation ou le maintien de la production agricole, la minimisation des impacts négatifs sur l’environnement et l’amélioration de la contribution au développement durable. Dans ce contexte, les questions de recherche que j’ai explorées sont : 
(i) comment évaluer l’intensification durable des systèmes territoriaux ? 
(ii) Quels sont les facteurs qui jouent les plus dans cette évaluation ? 
(iii) Quels sont les moteurs et les déclencheurs des trajectoires de changement à l’échelle du paysage ?

Ce cadre de recherche peut fournir des informations pour la planification du territoire et surtout pour la compréhension des processus au sein de l’agriculture locale. En outre, l’augmentation de la densité de population implique une croissance de la demande en ressources naturelles, ainsi que la différenciation des fonctions potentielles du paysage. Environ 40% de la zone du littoral méditerranéen est artificialisée, surtout à cause d’une urbanisation résidentielle dispersée. L’étalement urbain a progressivement augmenté dans tous les pays européens depuis les années 1970 surtout au détriment des espaces agricoles, avec une progressive fragmentation de l’agriculture. Dans ce cadre, 
(1) l’estimation des potentialités agricoles dans les espaces non-urbanisé, 
(2) l’analyse de conflits potentiels entre usages du sol, et 
(3) la compréhension des configurations spatiales qui favorisent la persistance d’une agriculture productive et durable, représentent des importantes questions de recherche ainsi que des thèmes d’intérêt en appui à la politique publique.

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